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Chaleurs extrêmes : attention danger !

Quand les températures s’approchent de 50° C, comme ce fut récemment le cas en Inde et au Pakistan, mais aussi en Australie, au Canada et aux États-Unis, elles peuvent devenir mortelles. En devenant plus fréquentes et plus intenses, les vagues de chaleurs extrêmes et les canicules mettent en danger aussi bien les productions agricoles que la santé des hommes…

Les météorologistes nous ont prévenus dans les rapports du GIEC successifs : le réchauffement climatique risque d’entraîner des vagues et des dômes de chaleur de plus en plus fréquents à l’avenir. Oui, oui, même en France…

Peut-on vraiment mourir de chaud ?

On peut mourir de chaud quand le corps ne réussit plus à maintenir sa température interne. Pour se maintenir à la bonne température, voisine de 37° C, l’organisme dispose de deux mécanismes de régulation : d’abord, le simple contact de l’air et, ensuite, la transpiration qui absorbe beaucoup d’énergie et qui nous rafraîchit.

Dans un environnement sec, on peut supporter une température élevée, au-delà de 45° C, mais dans un milieu très humide, nous sommes beaucoup moins bien armés pour résister. La limite supportable dans un environnement ayant un taux d’humidité de 100 % est évaluée à 35° C.

La raison est simple à comprendre : comme l’air est saturé en eau à cause de l’humidité ambiante, la transpiration du corps ne peut plus s’évaporer pour le refroidir. La température corporelle tend alors à augmenter d’un degré toutes les 45 minutes et on constate des dégâts irréversibles aux alentours de 42° C.

L’organisme passe alors par des état de déshydratation, d’épuisement, de crampes de chaleur, et même de délire. On finit par avoir du mal à respirer, puis on perd conscience. Même en cas de secours, le taux de décès devient alors important.

Que faire pour se protéger des chaleurs extrêmes ?

Dans nos sociétés occidentales, les personnes les plus à risque face aux vagues de chaleurs extrêmes sont d’abord les sans abris, mais aussi les personnes qui travaillent dans la rue, comme les livreurs ou les conducteurs de petits moyens de transport.

En cas de menace de chaleurs extrêmes, on doit réagir bien avant de s’approcher de cette limite de 35° C. Alors que faut-il faire ?

  • Premièrement, bien s’hydrater en buvant au minimum une bouteille d’eau de 1,5 l par jour. Le risque majeur en cas de chaleurs extrêmes reste la déshydratation.
  • Rechercher de la fraîcheur lorsque c’est possible et, au minimum, se mettre à l’ombre.
  • Éviter les efforts physiques le plus possible pour ne pas augmenter inutilement la température du corps.

Aujourd’hui, ces phénomènes restent encore rares à l’échelle de la planète. Ils sont principalement concentrés en Asie du Sud (Inde) et au Moyen-Orient. Mais, à mesure que le climat se réchauffe, ces vagues de chaleurs extrêmes risquent de devenir plus fréquentes. Les probabilités d’atteindre le seuil de 35° C vont nécessairement augmenter.

La France n’est pas à l’abri

Aujourd’hui, le risque n’est pas encore qu’un territoire devienne suffisamment inhospitalier pour devenir inhabitable. En revanche, on pourrait connaître ponctuellement des vagues de mortalité importantes quand ces phénomènes surviennent.

Comme on l’a constaté en Amérique du Nord en 2021 ou en Australie en janvier 2022, personne n’est à l’abri de ce type d’évènements. Qui avait anticipé une température de 50° C dans l’Ouest du Canada ?

La France elle-même n’est pas épargnée : même sans parvenir à des températures insupportables pour le corps humain, les vagues de chaleurs exceptionnelles peuvent avoir des conséquences dramatiques. Les épisodes de canicule pendant l’été 2003 nous l’ont prouvé en causant au moins 15.000 décès dans l’Hexagone.

Le premier réflexe à adopter en cas d’alerte consiste à rester attentif aux symptômes du coup de chaleur : une peau rouge, chaude et sèche (sans transpiration), des maux de tête intenses, des nausées ou des vomissements, des malaises, des propos confus… Il faut alors impérativement contacter le SAMU (15 ou 112).

Ces phénomènes rarement observés sont la démonstration que le réchauffement climatique risque d’avoir un impact grandissant sur la mortalité.

A PROPOS

Philippe Monteiro da Rocha
Philippe Monteiro da Rochahttps://www.aujourdhui.com
Passionné de psychologie positive, Philippe est responsable éditorial d'Aujourdhui.com. Adressez-vous à lui si vous avez des compliments ou des critiques à faire...
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